
Sous la direction de Krystel Bertrand et Fanie Demeule. Les personnages féminins sont rarement de mauvaise foi, et lorsqu’ils le sont, c’est toujours pour une bonne raison. Ce collectif de nouvelles, réunissant dix autrices et auteurs aux genres et aux voix variés, plonge dans la cruauté non négociée ou excusée des femmes. En explorant de manière audacieuse les différentes manifestations de la méchanceté (physique, psychologique, morale), les onze textes du recueil de nouvelles Cruelles mettent en scène d’odieuses amies, d’impitoyables mères et d’inquiétantes soeurs. Des femmes irrémédiablement cupides, perverses, et surtout, non-repentantes. Avec les textes de Raphaëlle B. Adam, Marie-Jeanne Bérard, Camille Deslauriers, Marie-Pier Lafontaine, Hélène Laforest, François Lévesque. Anya Nousri, Patrick Sénécal, Olivier Sylvestre et Lysandre Saint-Jean.
Authors

Originaire de Shawinigan, Raphaëlle B. Adam détient un baccalauréat en études françaises de l’UQTR ainsi qu’une maîtrise en création littéraire de l’Université de Sherbrooke. Elle évolue dans le milieu littéraire en tant qu’écrivaine, mais également à titre de chroniqueuse et de travailleuse culturelle. Lauréate du prix Clément-Marchand en 2011, elle a publié des nouvelles noires et fantastiques dans plusieurs revues spécialisées (Alibis, Solaris, Nyx, Clair/Obscur, Brins d’éternité, Le Sabord) ainsi que dans quatre collectifs («Les Murmurantes» et «À l’Est de l’Apocalypse» aux éditions Les Six Brumes, «Cruelles» aux éditions Tête Première et «Face à face» aux éditions Druide). Son premier livre, le recueil de nouvelles fantastiques «Servitude» (Éditions Triptyque), a remporté le prix Alfred-DesRochers en 2021. Plusieurs de ses textes ont également été nommés pour divers prix. Son premier roman, Venefica (Tête Première), est paru en septembre 2023. Ses écrits touchent principalement le fantastique, la psychologie humaine et la question des perceptions, et explorent les limites entre le réel et le fantasme. Son œuvre flirte également avec les genres de la science-fiction, de l’horreur et de la fantasy. En plus de sa pratique d’écriture, elle est chroniqueuse spécialisée en imaginaire à l’émission de radio le Cochaux Show et pour la revue Lettres québécoises. Enfin, elle siège sur le conseil d’administration de la Société des écrivain.e.s de la Mauricie depuis 2021, en plus de travailler comme agente de communication et de marketing pour le Salon du livre de Trois-Rivières et le Festival international de la poésie.

... est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville. Passionné par toutes les formes artistiques mettant en oeuvre le suspense, le fantastique et la terreur, il publie en 1994 un premier roman d'horreur, 5150, rue des Ormes, où tension et émotions fortes sont à l'honneur. Il sera suivi, un an plus tard, par Le Passager, autre roman au suspense insoutenable. Son troisième roman, Sur le seuil, un suspense fantastique publié en 1998, a été acclamé de façon unanime par la critique. Après Aliss (2000), une relecture extrêmement originale et grinçante du chef-d'uvre de Lewis Carroll, Les Sept Jours du talion (2002), Oniria (2004) et Le Vide (2007) ont conquis le grand public dès leur sortie des presses. Outre Sur le seuil, porté au grand écran par Éric Tessier, des adaptations de tous ses romans, y compris Le Vide, sont présentement en développement, tant au Québec qu'à l'étranger.



Marie-Jeanne Bérard est née à Laval en 1978. Elle a étudié la littérature à l'Université de Montréal. Son premier roman, Vous n'êtes probablement personne (Leméac, 2016), a été finaliste au prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec. Son second roman, Mars (Tête première, 2020), invite dans un rite initiatique à travers l’animalité et la mort. Avec La Grande Noyée (Tête première, 2024), elle raconte l'étouffement de Celle qui a mille nom, une figure féminine sacrée, persistante à travers les millénaires et cependant farouchement occultée. Imprégnée de lenteur, son écriture témoigne de sa fascination pour la mythologie, la sensualité de la nature, et les instants où la réalité vacille. Crédit photo : Mirko Farregut