
Chateaubriand, Hugo, Rimbaud, Flaubert, Mallarmé, Zola, Proust, Valéry... Publié pour la première fois en 1936, le chef-d'œuvre d'Albert Thibaudet revisite un siècle et demi de littérature française à la lumière de la notion de génération. Loin de tout académisme, le grand critique de La Nouvelle Revue française tisse un réseau de relations d'une œuvre à l'autre et dialogue avec les auteurs. Il combine cultures littéraire, philosophique et historique aujourd'hui trop souvent séparées. " Personne n'était mieux doué que lui pour l'art de créer des perspectives dans l'énorme forêt des Lettres ", disait Paul Valéry. Ouvrage de référence pour de nombreux étudiants et lettrés, ce guide subtil est aussi une histoire de la France, nation littéraire. Avant-propos de Michel Leymarie
Author

Albert Thibaudet (1 April 1874, Tournus, Saône-et-Loire – 16 April 1936, Geneva) was a French essayist and literary critic. A former student of Henri Bergson, he was a professor of Jean Rousset. He taught at the University of Geneva, and was the co-founder of the Geneva School of literary criticism. He was succeeded in his post by Marcel Raymond. Thibaudet's reputation increased through 1920s and 1930s, in part for his regular articles in the Nouvelle Revue Française which he wrote from 1912 until his death, as well as for his numerous books.[1] In 1928, the philosopher Lucien Lévy-Bruhl sponsored him to participate in the first of the Cours universitaires de Davos, international meetings of intellectuals at Davos, Switzerland. In 2008, the Thucydides Centre (a research institute of the Paris Panthéon-Assas University) inaugurated the "Albert Thibaudet Prize", awarded to a French-language writer on international relations. Works: La Campagne avec Thucydide, 1922 (on Thucydides) Gustave Flaubert, 1922, republished, 1936 Le Bergsonisme, 1923 (on Henri Bergson) Physiologie de la critique, 1930 Les idées politiques en France, 1931