An opera diva, Patricia, (almost 50) meets her Waterloo singing Salomé at the Opéra Bastille in Paris. In an impromptu get-together in her Nuns’ Island penthouse, on the afternoon of her return from Europe, her mother, a popular Montreal stage and television actress (pushing 70), and her idealistic committed-to-new-work daughter (pushing 30) goad What is the sense of an international career if your art doesn’t contribute to change (or at least to wide-spread pleasure and inspiration) in the society you live in? An international opera star lives in hotel rooms around the world, so what is the meaning (and the impact) of her art, and on what, or who’s society? Is Patricia right in thinking that in this age of globalization an artist who chooses to stay home is doomed to mediocrity? These questions, this tri-generational drama, are framed by the diva’s gay pianist who packs his bags and comes running to accompany her, whenever and wherever she calls. Like all of Tremblay’s plays, Impromptu on Nuns’ Island is a multi-layered tour-de-force about art, life and politics from a matchless writer of tragicomic women. Grounded in the myth of the eternal return, the universal and chthonic story of the triple goddess and her androgynous male consort, this impromptu also interrogates the evolution of the role of the artist in Quebec’s increasingly distinct culture and society.
Author
Né en 1942, Michel Tremblay grandit dans un appartement de Montréal où s'entassent plusieurs familles. Ses origines modestes marqueront d'ailleurs ses œuvres, souvent campées au cœur de la classe ouvrière, où misères sociale et morale se côtoient. En 1964, il participe au Concours des jeunes auteurs de Radio-Canada, avec une pièce de théâtre intitulée Le train, et remporte le premier prix. C'est à peine un an plus tard qu'il écrit l'une de ses œuvres majeures, Les belles-sœurs, dont le succès perdure. La pièce est jouée pour la première fois en 1968 au Théâtre du Rideau Vert. Michel Tremblay est l'auteur d'un nombre considérable de pièces de théâtre, de romans, et d'adaptations d'œuvres d'auteurs et de dramaturges étrangers. On lui doit aussi quelques comédies musicales, des scénarios de films et un opéra. Ses univers sont peuplés de femmes, tantôt caractérielles et imparfaites, tantôt fragiles et attachantes, qu'il peint avec réalisme et humour. Vivant les difficultés du quotidien, ses personnages au dialecte coloré ont d'ailleurs contribué à introduire dans la dramaturgie et la littérature d'alors un niveau de langue boudé des artistes : le joual. En 2006, il remporte le Grand Prix Metropolis bleu pour l'ensemble de son œuvre. En 2017, le Prix Gilles-Corbeil lui est décerné pour l'ensemble de son oeuvre.
