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(This third volume in the Chronicles of the Plateau Mont-Royal—an epic series of novels which imagines the lives of the characters of Tremblay’s plays—deals with an explicitly gay thematic: Tremblay’s metaphor for the Québécois desire for a more glamorous identity on the world stage.) This is the third volume in Michel Tremblay’s six-volume Chronicles of the Plateau Mont Royal, an epic series of novels which imagines, in prose, the lives of the characters of Tremblay’s plays, in which each of them acts out their own personal drama: their loves, their disappointments, their travails, their agony and their ecstasy. It is in the novels, however, that these characters are seen in their context of time and space: the neighbourhood in which Tremblay and his extended family lived and grew up. The Duchess and the Commoner focuses on Albertine’s brother, Édouard, brother-in-law to ‘the fat woman’ and uncle to Marcel, and to the ‘fat woman’s’ son. In ths volume, Édouard launches his forays into the 1940’s world of Montréal show-business and creates his own astonishing role within it. As with all the novels in this series, a certain sense of wonder, even magic, emanates from the grandmother, Victoire, which in this episode is seen flowing through Édouard to his nephew, the brilliant and disturbed Marcel.
Author

Né en 1942, Michel Tremblay grandit dans un appartement de Montréal où s'entassent plusieurs familles. Ses origines modestes marqueront d'ailleurs ses œuvres, souvent campées au cœur de la classe ouvrière, où misères sociale et morale se côtoient. En 1964, il participe au Concours des jeunes auteurs de Radio-Canada, avec une pièce de théâtre intitulée Le train, et remporte le premier prix. C'est à peine un an plus tard qu'il écrit l'une de ses œuvres majeures, Les belles-sœurs, dont le succès perdure. La pièce est jouée pour la première fois en 1968 au Théâtre du Rideau Vert. Michel Tremblay est l'auteur d'un nombre considérable de pièces de théâtre, de romans, et d'adaptations d'œuvres d'auteurs et de dramaturges étrangers. On lui doit aussi quelques comédies musicales, des scénarios de films et un opéra. Ses univers sont peuplés de femmes, tantôt caractérielles et imparfaites, tantôt fragiles et attachantes, qu'il peint avec réalisme et humour. Vivant les difficultés du quotidien, ses personnages au dialecte coloré ont d'ailleurs contribué à introduire dans la dramaturgie et la littérature d'alors un niveau de langue boudé des artistes : le joual. En 2006, il remporte le Grand Prix Metropolis bleu pour l'ensemble de son œuvre. En 2017, le Prix Gilles-Corbeil lui est décerné pour l'ensemble de son oeuvre.