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Le Secret de l'Espadon - 2 book cover
Le Secret de l'Espadon - 2
1953
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La capture de Mortimer, dans les falaises du Makran, n'est qu'un demi-succès pour Olrik. En effet, le professeur voyant venir l'inéluctabilité de sa capture, et ce malgré un combat acharné, a réussi à dissimuler les plans. Le colonel Olrik est alors mis au pied du mur, sommé par Lhassa d'obtenir du savant qu'il révèle tout ce qu'il sait de l'espadon, par n'importe quel moyen. Mortimer est donc soumis à la question. Comme il résiste bravement et refuse de parler, il commence à s'affaiblir dangereusement. Un interrogatoire trop poussé risque de le faire passer de vie à trépas. Ce qui ne laisse pas d'inquiéter le capitaine Blake qui, avec l'aide de Nasir, sergent du Makran Levy Corps, a réussi à rejoindre la base secrète de la résistance dans le Détroit d'Ormuz. Blake refuse d'abandonner Mortimer à son sort funeste. Il envoie Nasir à Karachi où il réussit à se faire embaucher dans la prison où le professeur est retenu prisonnier. Il arrive à faire comprendre à ce dernier qu'il doit faire semblant de collaborer avec l'ennemi. Feignant de céder sous la torture, Mortimer fait croire à Olrik qu'il a perdu les plans, mais qu'il accepte de collaborer pour les reconstituer... Il réussit ainsi à gagner un temps précieux que Blake met à profit pour chercher les vrais plans de l'Espadon. Mortimer joue alors un jeu dangereux, livrant de fausses informations à ses geôliers tout en essayant de prévenir ses amis de l'endroit où les vrais plans sont cachés. Mais la patience de Basam Damdu est de courte durée et Nasir avertit bientôt Blake que la libération de Mortimer est, tout comme la récupération des plans perdus, devenue une question de vie ou de mort...

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Author

Edgar P. Jacobs
Edgar P. Jacobs
Author · 11 books

(aka E.P. Jacobs) Edgar Pierre Jacobs naît le 30 mars 1904 à Bruxelles. Il se passionne très tôt pour le dessin et la musique. Après avoir exercé quelques petits métiers, il travaille dans la publicité. Parallèlement, à partir de 1921, il devient figurant au Théâtre Royal de la monnaie à Bruxelles. Le 25 août 1922, le futur chanteur d'opéra signe son premier contrat d'artiste aux cotés de Mistinguett pour la Grande Revue du Casino de Paris. Le 29 août 1929, le baryton reçoit le premier grand prix de chant. Il sera engagé juste après, comme artiste lyrique, à l'opéra de Lille. En 1940, il doit abandonner la scène, à cause de la seconde guerre mondiale, chose qu'il regrettera toute sa vie. Le "baryton du neuvième art" allait dès lors s'illustrer dans des travaux graphiques alimentaires (publicité, catalogues, presse) qui le mèneraient à d'autres "planches", celles de la Bande Dessinée, dérisoires à ses yeux, qui pourtant lui assureraient une gloire de diva. En 1941, il entre au journal "Bravo". Après quelques illustrations pour divers contes, nouvelles et romans, il se voit confier, en 1942, la reprise de "Flash Gordon", cette saga américaine dessinée par Alex Raymond ne parvenant plus en Belgique. Il s'en acquitte avec bonheur mais la censure allemande interdit la série quelques semaines plus tard. En 1943, Jacobs élabore une nouvelle bande dessinée de science-fiction intitulée "Le Rayon U". Jusqu'en juillet 1946, il collabore à "Bravo". Entre-temps, il fait la connaissance d'Hergé. Ce dernier lui confie, à partir de 1944, la mise en couleur et les décors de ses albums. Il entreprend des corrections, des remises au format et les coloriages de "Tintin au Congo", de "Tintin en Amérique", du "Sceptre d'Ottokar" et du "Lotus Bleu". Il travaille également sur le "Trésor de Rackham le Rouge", les "Sept Boules de Cristal" et le "Temple du Soleil". Cette collaboration liera les deux hommes d'une profonde (et rivale) amitié qui culmine au lendemain de la guerre lorsque Jacobs n'hésite pas à jouer du gourdin pour défendre Hergé contre les épurateurs d'une autre espèce de "collaboration". En septembre 1946, Hergé invite son compère à participer au lancement du journal "Tintin". Le 26 septembre de cette année-là, dans un numéro 1 aujourd'hui recherché comme une pièce de trésor, paraît la première page du "Secret de l'Espadon". L'aventure de nos trois immortels héros : Blake (inspiré par son grand ami Jacques Laudy), Mortimer (inspiré par son autre grand ami Jacques Van Melkebeke) et Olrik (inspiré de Jacobs lui-même) commence. Ce dernier, colonel et gangster à monocle, est l'incombustible prince du mal que combattent deux chevaliers de l'ordre historique et scientifique : l'émérite capitaine d'aviation Francis Percy Blake, chef du "MI5", blond et flegmatique Gallois, et son "good old fellow", le professeur Philip Edgar Angus Mortimer, bouillant barbu rouquin (né aux Indes), spécialiste de physique nucléaire tout autant que de biologie moléculaire. En 1947, Jacobs abandonne sa collaboration avec Hergé et se consacre dès lors de manière quasi-exclusive à sa propre série où il fait vivre de multiples et périlleuses aventures à ses very British Héros. Après avoir gagné, grâce à l'Espadon (un sous-marin volant révolutionnaire), la troisième guerre mondiale menée par le diabolique colonel pour le compte des Jaunes (Hiroshima, en 1946, n'est pas encore un remords ...), Blake et Mortimer ne perceront "Le Mystère de la Grande Pyramide" (début de la parution le 24 mars 1950) qu'après un nouvel affrontement, en Egypte, avec Olrik,... qui s'en sortira, forcément, mais si déglingué qu'il deviendra l'esclave téléguidé d'un savant fou dans "La Marque Jaune" (début de la parution le 6 août 1953), semant la terreur dans Londres, où veillent heureusement Blake et Mortimer. Ces derniers ne laisseront échapper leur ennemi préféré que pour mi

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