
Un soir d'hiver, dans les toilettes d'un bistro chic du centre-ville de Montréal, sept femmes vont se croiser. Chacune verra dans ce lieu une manière de refuge où échapper, un moment, au désordre bruyant de la nuit montréalaise. Sensibles, indépendantes, coquettes, en quête de sens, elles se succéderont devant la glace pour méditer, seules face à elles-mêmes, sur la maternité, l'identité, l'amour, le passé et l'avenir avant de refaire surface dans le monde. Un recueil de nouvelles touchant, intime et varié qui réunit les plumes de sept auteures québécoises de talent.
Authors

Caroline Allard est née en 1971. Elle a passé son enfance et son adolescence à Saint-Roch-de-l'Achigan, dans Lanaudière. Ses premières oeuvres de fiction ont été écrites dans l'autobus pour faire rire ses amis du secondaire. Au cégep, elle a d'abord voulu étudier en comptabilité, puis en marketing, ce qui a encore une fois provoqué l'hilarité autour d'elle. Elle a finalement fait un (presque) doctorat en philosophie à l'Université de Montréal. Elle est une boursière de la Fondation Trudeau et elle a aussi publié des articles universitaires (lire: sérieux) dans des revues spécialisées portant sur la responsabilité des multinationales pharmaceutiques dans l'accès aux médicaments, ainsi que sur la responsabilité des dirigeants de l'armée en cas de crimes de guerre. Pendant plusieurs années, elle a aussi fait du travail de consultation en éthique professionnelle, notamment dans les secteurs de l'assurance et des relations publiques. Elle fait maintenant de la consultation en communications politiques pour la firme Exvisu, auprès de clients classés ultrasecrets. Elle a renoué avec l'écriture de fiction peu après avoir découvert la maternité. En 2000, elle publiait des nouvelles en anglais sur le web dans des webzines tels que Planet Relish, Dragonlaugh, Shadowkeep et The Murder Hole. Sa première carrière sur le web lui a rapporté environ 15 $US. Elle a sans doute porté malchance à ses magazines, puisqu'ils sont tous disparus de la circulation depuis (elle espère que son éditeur actuel s'en tirera à meilleur compte). Au printemps 2003, elle a remporté le deuxième prix du concours de nouvelles de la revue Solaris pour son texte Lueurs d'éternité. Pendant son deuxième congé de maternité, en mars 2006, rongeant son frein à la maison et cherchant désespérément à se défouler, elle a commencé l'écriture d'un blogue. Le public a vite été au rendez-vous, et à son grand étonnement, l'éditeur a suivi. Ses Chroniques d'une mère indigne ont été publiées sous forme d'ouvrage aux éditions du Septentrion. Elle blogue toujours, et le tome 2 de ses chroniques sera en vente en librairie le 10 mars 2009. Mère de deux filles, elle pense avoir assez de matériel pour rédiger quelque 15 volumes supplémentaires de Mère indigne, avant de passer aux Chroniques d'une mamie diabolique.

India Desjardins raffole du chocolat, n’aime pas déménager, invente tout plein de raisons pour ne pas aller en camping, fait au moins trois gaffes par jour, a un cerveau totalement incontrôlable et peut-être aussi quelques neurones d’écureuil implantés par erreur à son insu. Là s’arrête la comparaison avec Aurélie Laflamme, un personnage sorti tout droit de son cerveau incontrôlable (il faut bien que ça comporte certains avantages!). Petite, elle écrivait des romans pour le simple plaisir d’écrire, sans savoir qu’elle allait un jour en faire un métier. À l’école, elle n’a jamais été la plus douée en composition écrite, mais c’était pourtant ce qu’elle préférait en terme de devoir-obligatoire-qui-compte-pour-50%-de-la-note-finale. Son amour de l’écriture l’incite ensuite à choisir le journalisme. À vingt ans, cette fille native de Québec déménage à Montréal pour étudier en communications. À la même époque, elle devient journaliste pour le magazine Cool, qui s’adresse aux adolescents. Elle travaille ensuite au Journal de Montréal, à la section Arts et Spectacles, et pour d’autres publications, comme Clin d’oeil. En tant que journaliste, elle réalise plusieurs entrevues avec des artistes, mais découvre rapidement qu’elle a beaucoup d’affinités avec les jeunes et qu’elle a envie d’écrire pour eux. Elle crée alors la chronique Le journal intime de Marie-Cool, qui sera publiée de 2001 à 2008 dans le magazine Cool, ainsi que la chronique Miss Jiji, qui sera publiée dans le cahier Week-End du Journal de Montréal, de 2003 à 2005. Ces expériences lui rappellent à quel point elle aime écrire de la fiction et elle se lance dans l’écriture de son premier roman Les aventures d’India Jones, sans savoir s’il sera publié. Ce roman humoristique, qui raconte la vie d’une jeune femme dans la vingtaine à la recherche de l’amour, ne trouve pas rapidement preneur. Essuyant plusieurs refus, la recherche d’un éditeur sera longue et périlleuse. Les Intouchables acceptent finalement de le publier en 2004 et le roman est très bien accueilli par la critique et le public. Par la suite, elle entame Le journal d’Aurélie Laflamme, un projet qui lui tient énormément à coeur puisqu’il s’adresse aux adolescents, un public qu’elle affectionne particulièrement. Elle se consacre désormais exclusivement à l’écriture de ses romans. Avec plus de 650 000 exemplaires vendus au Québec depuis sa sortie en 2006, Le journal d’Aurélie Laflamme s’est hissé au premier rang des séries les plus populaires auprès des jeunes. Le premier tome Extraterrestre… ou presque ! a par ailleurs été adapté pour le cinéma en 2010. La série est également publiée en France depuis octobre 2010, aux éditions Michel Lafon jeunesse, où elle reçoit un accueil des plus chaleureux. [www.aurelielaflamme.com]

