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S.O.S. Météores
1959
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Des phénomènes météorologiques d'une alarmante ampleur sévissent sur toute l'Europe occidentale, bouleversant la vie de millions d'hommes... À un hiver long et meurtrier a succédé un dégel propice aux inondations. Ces calamités n'ont pas épargné la France, et c'est dans un Paris que les affres du temps ne laissent pas d'inquiéter la population que débarque le professeur Mortimer. Préoccupé par ces fluctuations météorologiques et ses désastreuses conséquences, son gouvernement l'a chargé d'en déterminer les causes, et c'est avec cet objectif en tête qu'il se rend à Jouy, chez son vieil ami le professeur Labrousse, directeur de la météo. Mais Mortimer est détourné de ces préoccupations scientifiques passionnantes par une malheureuse affaire : la disparition inexpliquée du chauffeur de taxi que Labrousse avait envoyé chercher Mortimer à la gare. De fait, Mortimer est le dernier à l'avoir vu vivant et devient le principal suspect de la police. Notre bouillant Écossais décide de résoudre cette nouvelle énigme, et compte sur l'aide du capitaine Blake, lui aussi de passage en France. Le chef du MI5 est sur la piste d'un réseau d'espions dont le centre semble se situer à Paris même. Cependant Mortimer disparaît à son tour, avant d'avoir pu contacter Blake. Dès lors, ce dernier, aidé de Labrousse, se lance dans une double enquête : débusquer la mystérieuse filière, et retrouver son ami. Il va rapidement se rendre compte que tout semble lié : les catastrophes climatiques, la disparition de Mortimer et du chauffeur, et l'existence de ce réseau dont on ignore les motivations et les fantastiques possibilités. Et sur tout cela plane l'ombre inquiétante d'Olrik et d'une puissance étrangère aux moyens colossaux et aux intentions hostiles...
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Edgar P. Jacobs
Edgar P. Jacobs
Author · 11 books

(aka E.P. Jacobs) Edgar Pierre Jacobs naît le 30 mars 1904 à Bruxelles. Il se passionne très tôt pour le dessin et la musique. Après avoir exercé quelques petits métiers, il travaille dans la publicité. Parallèlement, à partir de 1921, il devient figurant au Théâtre Royal de la monnaie à Bruxelles. Le 25 août 1922, le futur chanteur d'opéra signe son premier contrat d'artiste aux cotés de Mistinguett pour la Grande Revue du Casino de Paris. Le 29 août 1929, le baryton reçoit le premier grand prix de chant. Il sera engagé juste après, comme artiste lyrique, à l'opéra de Lille. En 1940, il doit abandonner la scène, à cause de la seconde guerre mondiale, chose qu'il regrettera toute sa vie. Le "baryton du neuvième art" allait dès lors s'illustrer dans des travaux graphiques alimentaires (publicité, catalogues, presse) qui le mèneraient à d'autres "planches", celles de la Bande Dessinée, dérisoires à ses yeux, qui pourtant lui assureraient une gloire de diva. En 1941, il entre au journal "Bravo". Après quelques illustrations pour divers contes, nouvelles et romans, il se voit confier, en 1942, la reprise de "Flash Gordon", cette saga américaine dessinée par Alex Raymond ne parvenant plus en Belgique. Il s'en acquitte avec bonheur mais la censure allemande interdit la série quelques semaines plus tard. En 1943, Jacobs élabore une nouvelle bande dessinée de science-fiction intitulée "Le Rayon U". Jusqu'en juillet 1946, il collabore à "Bravo". Entre-temps, il fait la connaissance d'Hergé. Ce dernier lui confie, à partir de 1944, la mise en couleur et les décors de ses albums. Il entreprend des corrections, des remises au format et les coloriages de "Tintin au Congo", de "Tintin en Amérique", du "Sceptre d'Ottokar" et du "Lotus Bleu". Il travaille également sur le "Trésor de Rackham le Rouge", les "Sept Boules de Cristal" et le "Temple du Soleil". Cette collaboration liera les deux hommes d'une profonde (et rivale) amitié qui culmine au lendemain de la guerre lorsque Jacobs n'hésite pas à jouer du gourdin pour défendre Hergé contre les épurateurs d'une autre espèce de "collaboration". En septembre 1946, Hergé invite son compère à participer au lancement du journal "Tintin". Le 26 septembre de cette année-là, dans un numéro 1 aujourd'hui recherché comme une pièce de trésor, paraît la première page du "Secret de l'Espadon". L'aventure de nos trois immortels héros : Blake (inspiré par son grand ami Jacques Laudy), Mortimer (inspiré par son autre grand ami Jacques Van Melkebeke) et Olrik (inspiré de Jacobs lui-même) commence. Ce dernier, colonel et gangster à monocle, est l'incombustible prince du mal que combattent deux chevaliers de l'ordre historique et scientifique : l'émérite capitaine d'aviation Francis Percy Blake, chef du "MI5", blond et flegmatique Gallois, et son "good old fellow", le professeur Philip Edgar Angus Mortimer, bouillant barbu rouquin (né aux Indes), spécialiste de physique nucléaire tout autant que de biologie moléculaire. En 1947, Jacobs abandonne sa collaboration avec Hergé et se consacre dès lors de manière quasi-exclusive à sa propre série où il fait vivre de multiples et périlleuses aventures à ses very British Héros. Après avoir gagné, grâce à l'Espadon (un sous-marin volant révolutionnaire), la troisième guerre mondiale menée par le diabolique colonel pour le compte des Jaunes (Hiroshima, en 1946, n'est pas encore un remords ...), Blake et Mortimer ne perceront "Le Mystère de la Grande Pyramide" (début de la parution le 24 mars 1950) qu'après un nouvel affrontement, en Egypte, avec Olrik,... qui s'en sortira, forcément, mais si déglingué qu'il deviendra l'esclave téléguidé d'un savant fou dans "La Marque Jaune" (début de la parution le 6 août 1953), semant la terreur dans Londres, où veillent heureusement Blake et Mortimer. Ces derniers ne laisseront échapper leur ennemi préféré que pour mi

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