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March, 1963. Winter has launched its final assault on Montreal. The Fat Woman, Thérèse, Edouard, Pierrette, Marcel, all the star-crossed characters of Tremblay’s Chronicles of Plateau Mont-Royal are here again, 20 years later. Marcel, now 23, learns that his Auntie Nana—The Fat Woman who is here finally named—is gravely ill and her days are numbered. How will he, with his exaggerated sensitivity, his visions, his ongoing struggle with “reality” pit his fertile imagination against this inexorable march of death? In five epiphanic visions that take us from a nineteenth-century London pub to a reworking of Michelangelo’s Last Judgement, Marcel uses his gift of the creative imagination to break the eternal spiral of new beginnings, and to thumb his nose at despair and resignation. Presented here, side by side, is Tremblay’s fictionalized account of the death of his own mother, so lovingly enacted in his new play, For the Pleasure of Seeing Her Again. In what becomes a coda to his great Chronicles of the Plateau Mont-Royal cycle of novels, Tremblay creates, with grace and tenderness, a redemption and transcendent grandeur for these familiar and beloved characters: A Thing of Beauty.
Author

Né en 1942, Michel Tremblay grandit dans un appartement de Montréal où s'entassent plusieurs familles. Ses origines modestes marqueront d'ailleurs ses œuvres, souvent campées au cœur de la classe ouvrière, où misères sociale et morale se côtoient. En 1964, il participe au Concours des jeunes auteurs de Radio-Canada, avec une pièce de théâtre intitulée Le train, et remporte le premier prix. C'est à peine un an plus tard qu'il écrit l'une de ses œuvres majeures, Les belles-sœurs, dont le succès perdure. La pièce est jouée pour la première fois en 1968 au Théâtre du Rideau Vert. Michel Tremblay est l'auteur d'un nombre considérable de pièces de théâtre, de romans, et d'adaptations d'œuvres d'auteurs et de dramaturges étrangers. On lui doit aussi quelques comédies musicales, des scénarios de films et un opéra. Ses univers sont peuplés de femmes, tantôt caractérielles et imparfaites, tantôt fragiles et attachantes, qu'il peint avec réalisme et humour. Vivant les difficultés du quotidien, ses personnages au dialecte coloré ont d'ailleurs contribué à introduire dans la dramaturgie et la littérature d'alors un niveau de langue boudé des artistes : le joual. En 2006, il remporte le Grand Prix Metropolis bleu pour l'ensemble de son œuvre. En 2017, le Prix Gilles-Corbeil lui est décerné pour l'ensemble de son oeuvre.